Festival International de la BD

Publié le 12/02/2025 • 7 minutes de lecture

Bonjour à tous ! J’espère que vous allez bien ? Je reviens avec un nouvel article, dans lequel je vais vous parler de la 52e édition du Festival International de la BD. C’est un événement qui se déroule tous les ans à Angoulême.

Nous habitons depuis 7 ans dans la région, et nous n’avions jamais pris le temps de nous y rendre. Comme vous le savez maintenant, je suis une férue de littérature, mais ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que mon conjoint aime également lire, et tout particulièrement de la BD et du Manga. Notre fils a tout naturellement suivi notre amour pour les bouquins. Il était donc logique pour nous de nous rendre à ce type d’événement. C’était l’occasion de rencontrer certains auteurs que nous adorons, et il aurait été dommage de le manquer.

FIBD1.jpg Sortie en drakkar. Clin d'oeil au Manga Vinland Saga de Makoto Yukimura.

Pour nous y rendre, nous avons décidé d’attendre le dernier jour (dimanche), et d’y aller sur la journée. J’avais essayé de préparer une sorte de parcours en amont pour savoir où nous rendre une fois sur place, histoire de gagner un peu de temps. En effet, ce festival est assez énorme, car il se déroule dans toute la ville d’Angoulême, ce qui n’est pas forcément évident en termes d’organisation… Il n’empêche, que j’ai trouvé que la signalétique était plutôt bien faite, et on a réussi à s’y retrouver assez facilement. Heureusement que cette ville n’est pas plus grande !

Dans ma préparation, j’avais donc téléchargé l’application en me disant naïvement que je verrais tout dessus, et que je pourrais mettre en favoris ce qu’on voulait absolument voir. Il s’avère que tout n’était pas noté (notamment les auteurs en dédicace), et même en la mettant à jour à la dernière minute, j’ai trouvé que c’était compliqué de s'y retrouver. J’ai eu vraiment du mal à comprendre la communication, et le fonctionnement des dédicaces. Un coup, il fallait réserver en amont via les maisons d’édition, ou il fallait arriver en premier, et s’adresser à l’accueil de chaque espace avant l’heure de la dédicace… Et puis, il y a ceux qui étaient là, comme annoncés, et qu’on pouvait voir librement en échange d’un peu d’attente…

Bref ! C’était franchement le bazar, et du coup, on a loupé un auteur dont mon fils est fan, dès le début de la journée. (Malgré un départ tôt de la maison, et une attente dans le froid avant l’ouverture du festival…) Bon, apparemment, il n’y avait que 20 personnes qui pouvaient le rencontrer, donc forcément, on avait aucune chance ! Au fil de la journée, j’ai d’ailleurs surpris de nombreuses conversations à ce sujet. Je me suis sentie bien moins seule ! C’est tout de même dommage, car ce type d’événement est censé être propice aux rencontres avec les auteurs. Si j’avais su, je vous avoue qu’on y aurait réfléchi à deux fois avant de venir… Le prix des places n’étant pas donné (23€/adulte) !

Heureusement, même si le début de la journée n’avait pas bien commencé, elle s’est très bien terminée, car mon conjoint a pu rencontrer Reno Lemaire, auteur du manfra DreamLand, qu’il admire depuis bientôt 20 ans.

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Après avoir acheté quelques livres dans “Le Monde des bulles” pour nous réconforter de notre premier échec de la matinée, nous nous sommes dirigés vers la première exposition que nous avions repérée : Superman, le héros aux Mille-et-une-vies. Il a fallu que nous prenions notre mal en patience pour pouvoir y accéder, mais franchement, ça valait le coup ! Elle se trouve au Vaisseau Moebius, et est d’ailleurs encore visible jusqu’au 9 Mars 2025. Si vous voulez un petit aperçu, je vous laisse un lien ici. L’expo présente l’univers de Superman, allant de ses origines, de son enfance à Smallville, son travail au Daily Planet à sa fin tragique. J’avoue que ça m’a rappelé des souvenirs, entre les BD, les dessins animés, les films et les séries que j’ai dévoré étant gamine, ça m’a fait un petit truc ! On y retrouve pas mal de planches, et les décors sont très bien faits pour une exposition temporaire. Le lieu proposait également deux autres petites expositions, et nous avons été faire celle sur l’histoire des manga coréens. C’était assez inattendu, et nous avons trouvé ça génial de découvrir un pan de la culture pop sud-coréenne ici. Nous qui sommes de plus en plus attirés par ce pays.

La journée passait très vite, entre les temps d’attente dès qu’on voulait voir quelque chose, le trajet qu’il fallait faire à chaque fois pour nous rendre au point suivant, et la foule qui était très présente, c’était un peu compliqué de vraiment profiter de l’ambiance du festival. Je précise tout de même, pour ceux qui voudraient moins marcher, qu'il y a des navettes gratuites à disposition. Enfin voilà, il a fallu faire des choix, et esquiver certains endroits comme l’activité de Lucky Luke (un jeu d’intérieur immersif), et les autres expos comme celle sur l’Atelier des Sorciers ou encore sur Vinland Saga… Bref ! Une petite ambiance Disneyland à laquelle je ne m’attendais pas.

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Nous avons donc ensuite décidé d’aller au Quartier Jeunesse pour faire plaisir au Petit Chat. Malgré l’attente (de nouveau), j’ai trouvé le lieu un peu plus sympa et plus détendu. Il était 12h, et je suppose que beaucoup de personnes étaient en pause-déjeuner, ce qui a dû aider. Il n’empêche que nous avons pu en profiter pour découvrir l’exposition La BD règle ses contes, visible également jusqu’au 9 Mars 2025. Tout comme pour l’expo sur Superman, les décors étaient incroyablement bien fait, et l’atmosphère mystérieuse se prêtait bien à l’univers des contes. Je comprends que les enfants ont adoré, car nous-même, on s’est laissé porter avec beaucoup de plaisir. C’était chouette de pouvoir découvrir des planches d’auteurs variés, car on a pu voir les différentes méthodes de travail de chacun. Il y avait aussi quelques outils, et jeux de médiation pour que les enfants s’approprient davantage le lieu. À la fin de l’expo, il y a une petite librairie (comme partout dans tout le festival), où certains se sont laissés tentés. Mais ce n’est pas tout ! Car on retrouve ensuite tout un espace de création et de jeux, où les enfants peuvent s’exprimer librement ! Les bénévoles et les personnes travaillant ici étaient adorables, patientes et souriantes, et j’avoue que dans cette journée marathon, ça faisait du bien.

Après s’être fait tirer le portrait au Photomaton, nous avons terminé par un passage dans l’espace Lorcana, où je n’ai pu résister à offrir au Petit Chat, un booster… En plus, comme à chaque fois que nous avons fait un achat durant le festival, les personnes nous offraient également des goodies… On en avait tellement à la fin, que mon fils a décidé d’en offrir à ses copains de classe ! Ce côté-là était tout de même assez fun et agréable, on ne va pas se le cacher.

Puis, nos ventres criant famine, nous avons fait le choix de rester à cet endroit pour tester la Street Food. Il était 13h30, et j’espérais qu’il y aurait moins de monde pour manger, malheureusement, ce ne fut pas le cas. Avec mon conjoint, nous nous sommes donc repartis les tâches, l’un allant chercher du salé et l’autre du sucré. Je ne vous parle pas de l’attente… Quelle galère ! Je dois noter tout de même quelque chose de très appréciable pour moi, c’est que chaque food truck proposait une alternative végétarienne, et donc pour une fois, j’avais du choix ! Par contre, les prix étaient assez élevés, et tout n’était pas spécialement bon. Néanmoins, entre la route du matin, l’attente et le fait de crapahuter partout, la pause faisait réellement du bien.

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Grands fans de la pop culture japonaise tous les trois, nous avions prévu de passer l’après-midi à l’Alligator 57 et au Quartier Manga. Ça a d’ailleurs été notre moment préféré de la journée ! À l’Alligator 57, grande halle qui appartient à l’origine à la SNCF, et qui a été transformée en lieu accueillant différentes cultures urbaines, nous avons assisté à un concours de cosplay, vu en direct quelqu’un se faire tatouer, et on prit un café dans une ambiance détendu et bon enfant ! Ça nous a fait penser à l’atmosphère de Peinture Fraiche à Lyon. Nous avons ensuite vogué dans le Quartier Manga avec beaucoup de plaisir. On a découvert les nouveautés à venir, on a assisté à une performance de deux hongkongais Jay et Yeung Lon Hei, qui nous ont partagé leur univers en dessinant devant nous. C’était vraiment intéressant et impressionnant à voir, et le Petit Chat a adoré l’expérience ! C’est aussi dans cet endroit où se mélange un public très hétéroclite, que nous avons rencontré Reno Lemaire. Mon conjoint était très ému et ravi de pouvoir lui parler, et présenter à notre fils, un artiste qu’il suit depuis si longtemps.

Je dirais que le Festival International de la BD d’Angoulême est un événement prépondérant dans le milieu de la BD et du Manga, qui a sur certains aspects, beaucoup de mal à gérer avec l’attente, le flux conséquent, la gestion des auteurs, la communication, etc... Mais c’est aussi un lieu où parfois la magie peut opérer. Il suffit d’une rencontre, d’un moment fort dans une expo, et d’échange avec les bénévoles, ou les intervenants pour que votre perception des choses change. Disons, que ce sont les montagnes russes émotionnelles ! Je suis tout de même contente de l’avoir fait au moins une fois, tout comme mon amoureux et notre fils. En toute honnêteté, je ne sais pas si on y retournera, et je ne me vois pas, non plus vous le conseiller fortement. Je n'ai pas parlé de polémique ici, car je souhaitais seulement vous donner mon avis en toute transparence, et partager mon expérience de ce festival, qui est très populaire. J’espère simplement que cet article vous permettra de vous rendre compte de l’expérience que ça peut être, et de vous préparer au mieux, si vous souhaitez vous y rendre lors de la prochaine édition.

Pour plus d’informations : Festival International de la BD
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